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Comment le changement climatique influence le développement urbain

Comment le changement climatique influence le développement urbain

Les conséquences du changement climatique posent plusieurs défis à l’urbanisme et le développement urbain durable. Non seulement les métropoles doivent faire face aux effets directs, mais elles sont également confrontées à des difficultés auto-générées.

En marge des vastes projets d’infrastructure dans les grandes villes, de nouveaux espaces de vie urbains voient aujourd’hui le jour un peu partout. Parallèlement, les villes existantes s’étendent grâce à des aménagements en continu. D’un point de vue géographique, des espaces généralement non urbanisés sont complètement aménagés et urbanisés en l’espace de quelques décennies. Les effets du changement climatique constituent un défi de premier plan sur le développement urbain des villes. Par conséquent, la question de la durabilité et résilience urbaine se pose. Mais la mobilité, les énergies renouvelables et les concepts modernes du développement urbain contemporain autour de la ville productive et des villes intelligentes (« smart cities« ) jouent pareillement un rôle important dans la planification des villes existantes et de demain.

Urbanisme contemporain Hambourg bâtiments en brique orange, construction récente sur le côté. Au centre développement urbain aménagement gratte-ciel verre fer en gris bleu
Urbanisme contemporain à Hambourg : Des bâtiments en briques efficients à l’ombre d’un gratte-ciel de verre et d’acier. (Urbanauth / VGO / 2018)

Les dangers du changement climatique pour l’urbanisme et le développement urbain

Une des principales préoccupations de l’urbanisme moderne est le changement climatique et ses effets sur l’habitat humain et le développement urbain. Qu’il s’agisse de la montée du niveau des mers, des inondations et des tremblements de terre ou des sécheresses et des vagues de chaleur ; les conséquences du réchauffement climatique mondial sont prises de plus en plus en compte dans les considérations des urbanistes.

Au-delà de l’approche récente des villes intelligentes basée sur les données, l’accent est de plus en plus mis sur les énergies renouvelables, la mobilité et l’habitat écoresponsable. La résilience urbaine entend contribuer à rendre les villes résistantes au climat. Les défis concrets que pose le changement climatique à l’urbanisme moderne sont les suivants :

  • La montée du niveau de la mer menace les métropoles côtières et villes de l’engloutissement.
  • Les tremblements de terre et les inondations menacent les infrastructures des villes et l’économie.
  • Les sécheresses et les vagues de chaleur ont des conséquences directes sur la sécurité alimentaire et la santé publique.
Le feu est rouge. Les humeurs du climat touchent Paris à chaque fois : neige ou inondations, la métropole à ses défis vis-à-vis des forces majeures. (Urbanauth / VGO / Paris / 2021)

L’accent est mis sur la protection de l’environnement et l’utilisation économe des matériaux et de l’énergie, mais aussi sur la santé des citadins. Les espaces fortement urbanisés font face à leurs propres problématiques. Le thème de la mobilité joue un rôle important et permanent dans les nouvelles mégapoles et métropoles. Outre l’amélioration de la qualité de vie et la conciliation du travail, de la famille et des loisirs dans le sens d’une ville productive et socialement stable. Les phénomènes urbains ainsi que d’autres défis sur le développement urbain en parallèle au changement climatique sont :

  • Les îlots de chaleur urbains se forment en combinaison avec l’utilisation excessive d’acier et de verre dans l’architecture, l’asphaltage et l’imperméabilisation des sols. Un effet sensible se produit la nuit, lorsque la chaleur accumulée pendant la journée se transforme en chaleur et se diffuse dans l’environnement.
  • La mobilité est au cœur de l’urbanisme moderne. La réduction des temps de déplacement en transports publics et privés permet d’augmenter la productivité et la qualité de vie. La mobilité contribue également à réduire les inégalités territoriales et à permettre un accès égal au travail, à l’éducation et au logement.
  • La pollution de l’air est un problème récurrent dans les zones urbanisées. Responsable d’un nombre considérable de morts et nocive pour la santé, la pollution de l’air dans les villes est principalement causée par l’industrie et le trafic automobile.
  • L’hygiène et santé publique est une constante historique de l’urbanisme. Depuis les pandémies du Moyen-Âge jusqu’à nos jours, le thème de la prévention des maladies dans les villes a une importance capitale.
  • La densité de population des métropoles est un élément clé de l’urbanisation. Une densification accrue permet de réduire l’imperméabilisation des sols et de créer davantage de logements dans un espace plus restreint. Cependant, la densité crée ses propres défis en terme sociétal et environnemental.
  • L’économie joue également un rôle important dans la vie urbaine et la planification et réalisation des villes. Outre les investissements nécessaires à la construction et à l’entretien, l’importance des villes en tant que centres financiers et moteurs économiques exerce un rôle important.
Paris et l’urbanisme d’Haussmann

Paris et l’urbanisme d’Haussmann

À Paris notamment, l’urbanisme dans sa gestion historique et contemporaine est le fruit de l’action d’une personne : le baron Georges-Eugiène Haussmann (1809-1891) a entrepris l’ambitieux projet d’infrastructure pour restructurer Paris. Le baron, qui gouverna la ville en tant que préfet de 1853 à 1870, entreprit la tâche herculéenne de faire de la capitale française une métropole unifiée. Il incarne la période charnière d’une ville située entre le Moyen-Âge, la Renaissance et l’ère industrielle naissante… et a posé la première pierre de l’urbanisme « à la française ». C’est à lui que l’on doit, entre autres, les rues, boulevards et façades emblématiques de Paris. Mais qu’est-ce qui a donc marqué les préoccupations urbanistiques de l’époque et quelle influence ont-elles exercée sur l’architecture ?

L’urbanisme d’Haussmann à Paris

Paris France Boulevard urbanisme Haussmann façade Haussmannien
Paris de nos jours : outre les façades haussmanniennes, les grands axes de circulation de son époque ont été conservés. Sur la photo : un carrefour dans le 8e arrondissement de Paris. (Urbanauth / VGO / Paris / 2021)

À l’époque d’Haussmann, l’accent était mis sur la sécurité, la circulation et l’hygiène. D’une part, les rues étroites ont disparu pour laisser place à des axes de transport. Ainsi, les émeutes et les troubles à l’intérieur de la ville devaient être rendus plus difficiles. D’autre part, cette intervention devait améliorer les conditions de vie hygiéniques à Paris et empêcher la propagation des maladies grâce à l’extension des égouts et à la création d’espaces verts. Les poumons verts de Paris jusqu’à ce jour sont le bois de Boulogne et le parc de Vincennes qui ont été intégrés au paysage urbain à cette époque.

Le développement urbain de Paris : l’urbanisme d’Haussmann et les différentes époques architecturales

Les rues et les boulevards ont été réorganisés en une structure réticulaire. Ils servent depuis lors de points de liaison entre les lieux importants, tels que les places publiques, les parcs et les monuments. Les larges boulevards ont également permis la construction souterraine des catacombes et des égouts. Plus tard, ils ont facilité la construction des tunnels du métro. Entre 1852 et 1868, jusqu’à 18.000 bâtiments ont été détruits et 60% de la surface de la ville a été transformée.

Les styles architecturaux qui ont vu le jour à l’époque haussmannienne sont divisés en trois grandes périodes. Les bâtiments haussmanniens classiques ont été construits entre 1850 et 1870. Ils comptaient quatre à cinq étages et ont été étendus à six au cours de l’époque. C’est à partir de ce moment que les architectes ont commencé à signer leurs constructions. Le style post-Haussmannien de 1870 à 1895 s’est accompagné d’émeutes urbaines. La conception des façades est restée fonctionnelle et seules les structures utiles ont été conservées. Depuis le début des années 90 du 19ᵉ siècle, ce style architectural se distingue à nouveau par la richesse de ses détails. Finalement, le tournant du 20e siècle (1895-1914) marque la fin de l’ère haussmannienne avec le début de l’Art Nouveau.

Construit par l’architecte J. Lesueur en 1877, l’apparence de la façade extérieure est modeste. La corniche au-dessus de l’entrée de la maison impressionne par son élaboration créative. (Urbanauth / VGO / 2021)

Anecdote : de l’envol à un effondrement de la bulle immobilière

En 1873, la désillusion s’installe avec une crise immobilière. La hausse des prix du logement a entraîné le départ des ouvriers du centre. L’insurrection de la Commune de Paris de 1871, qui avait été réprimée, avait également laissé des traces. Suite à la « semaine sanglante« , la ville fut reconquise avec l’aide des Prussiens.

Les événements de la Commune de Paris sont nés d’un environnement en mutation, mais aussi des injustices sociales et de la famine de l’époque. La participation des femmes au discours politique et aux alliances a été un acquis durable. Les révolutionnaires, comme l’institutrice Louise Blanc et d’autres compagnes de lutte, ont posé des principes importants pour les droits des femmes et leur émancipation de la société industrielle et patriarcale.

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Le lycée Chaptal, situé dans le 8e arrondissement de Paris, date de la fin de l’époque haussmannienne classique. Imaginé entre 1866 et 1876 par l’architecte Eugiène Train, le bâtiment ne fut achevé qu’après la fin de la Commune française. Les sculptures sont surmontées des inscriptions signifiant l’Industrie et Science (à gauche) et Commerce et Arts (à droite). (Urbanauth / VGO / Paris / 2021)

Le développement à grande échelle et orchestré de grandes surfaces est devenu une spécialité française. Urbanauth l’avait déjà évoqué dans son article sur le quartier écologique de Clichy-Batignolles, fraîchement achevé au nord de Paris. Mais la construction du périphérique dans les années 60, 70 et 80 a également exigé une réflexion à grande échelle pour répondre aux besoins croissants de mobilité.

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Bâtiment par l’architecte A. Boland daté 1879. (Urbanauth / VGO / Paris)

Dans l’actualité, la hausse des loyers et les inégalités sociales de la société française sont revenues sur le devant de la scène avec le mouvement social des « Gilets-Jaunes« . Parallèlement, la capitale française se trouve au seuil du Grand Paris. Les Jeux olympiques de 2024 agissent ici comme un catalyseur avec l’achèvement de nouvelles gares, de nouveaux immeubles d’habitation et de nouvelles installations sportives. Au cœur des préoccupations urbanistiques : la mobilité, la densité et le niveau de vie. Les développements sont en cours et le paysage urbain se transforme rapidement.

Le projet d’Haussmann de rendre la ville plus sûre à l’intérieur est controversé. Il n’en reste pas moins qu’il a largement contribué à la modernisation de la métropole et à son urbanisation naissante. Sans le baron Haussmann, Paris ne ressemblerait pas à ce qu’elle est aujourd’hui ! Mais à quoi ressemblera la capitale de la France demain ?

Sources littéraires : « Grundbegriffe der Ästhetik (Urbanismus) » / « Historisches Wörterbuch in sieben Bänden, Band 6. » publié par la maison éditoriale J.B. Metzler sous la direction de Dieter Kliche. ISBN 978-3-476-02359-9
– Les styles architecturaux / Hemea

Développement urbain : 5 villes utopiques du futur

Développement urbain : 5 villes utopiques du futur

Grand, plus grand, le plus grand ? L’urbanisme moderne connaît une renaissance dans le monde entier. Aujourd’hui, de nouvelles métropoles voient le jour aux quatre coins du monde, en marge des projets d’infrastructure gigantesques. Parallèlement, les villes existantes s’agrandissent grâce à des interventions spatiales profondes sur leur apparence et leur infrastructure. Découvre cinq villes utopiques émergentes – mais attention, toutes ne sont pas condamnées au succès !

Développement urbain : 5 villes utopiques du futur

Au Proche-Orient, de nouvelles métropoles sont construites là où il n’y avait auparavant que le désert. En contrepartie, l’Indonésie se voit tristement contrainte de déménager sa capitale, Jakarta, en raison de la montée du niveau de la mer. De l’Arabie saoudite, de l’Égypte et du Nigeria à l’Indonésie et au Japon, les différents acteurs poursuivent leurs propres utopies urbaines.

Villes utopiques paysage urbain architecture Hambourg gratte-ciel cour intérieur de bâtiment et différent taille d'immeubles urbanisme développement urbain
Quelles apparences prendront les futures villes et métropoles ? (Photo symbolique: Urbanauth / VGO / Hamburg / 2018)

Villes utopiques : la ville linéaire du désert de Neom « The Line » en Arabie Saoudite

À la découverte du nouvel urbanisme moderne au Proche-Orient ! Le projet futuriste autour de la ville linéaire du désert de Neom, également connue sous le nom de « The Line« , pose de nouveaux jalons. Sous l’initiative du prince héritier Mohammed bin Salman et en coopération avec la Jordanie, cette ville utopique doit voir le jour au nord-ouest de l’Arabie saoudite, dans la province de Tabuk. En plus de la structure linéaire prévue et de sa longueur considérable de 170 kilomètres, d’autres innovations et idées font rêver.

La « walkability » est au premier plan. Ainsi, toutes les installations importantes, telles que les écoles, les centres médicaux et les espaces verts, doivent être accessibles à pied en cinq minutes. Grâce à une nouvelle mobilité, le temps de déplacement en transport public doit pareillement être réduit : Grâce à un système de transit automatisé à grande vitesse basé sur les technologies les plus modernes, tout déplacement ne devrait pas durer plus de 20 minutes. La construction linéaire de gratte-ciel crée une zone densément peuplée qui devrait réduire l’impact de l’humain sur l’environnement. Les énergies renouvelables sont prises en compte dans la planification du projet, tout comme les progrès techniques en matière de smart city et d’intelligence artificielle.

Quel apparences prendra le nouvel urbanisme des futures métropoles ? (Photo symbolique : Urbanauth / VGO / Paris / 2021)

C’est l’un des projets d’urbanisme les plus ambitieux et les plus coûteux. Les coûts prévus s’élèvent déjà à plus de 500 milliards de dollars, avec une tendance possible à la hausse. Grâce au soutien de l’Arabie saoudite, les moyens financiers ne manquent pas. Ce pays du Proche-Orient est conscient du caractère éphémère de ses richesses en matières premières. Neom doit donner un nouvel élan et permettre un avenir loin du marché du pétrole. Le projet, dévoilé en 2017 et dont la première phase de construction a débuté en 2019, a subi ses premiers retards dans la mise en œuvre en raison de la pandémie de Corona.

Pendant ce temps, l’imagination et la créativité des architectes et des développeurs connaissent peu de limites. Dans l’esprit du paysage vertical de Dubaï, on construit aussi en hauteur à Neom. Des propositions telles que le Downtown-Circle, un gigantesque bâtiment en forme de beignet au centre de la ville et la proposition d’une ligne de bâtiments d’un kilomètre de long font rêver avec des dessins digitaux sophistiqués. Sans parler d’autres idées utopiques et d’évasions ! Un Jurassic Park avec des dinosaures robotisés, ainsi qu’une lune artificielle et du sable lumineux s’alignent dans des projets de bâtiments démesurés… les architectes et les bureaux d’études ne manquent pas d’idées ambitieuses. L’avenir nous dira lesquelles de ces propositions et utopies prometteuses seront finalement mises en œuvre !

De loin, on ne peut que supposer que tout n’est pas en ordre. Le journal britannique The Guardian a récemment fait état de trois membres de la tribu Huawaitat qui ont été condamnés à mort. Ils sont soupçonnés de s’être opposés à Neom et sous risque d’expulsion de leurs terres. D’autres membres de la tribu risquent également de longues peines de prison. Le Conseil des droits de l’homme de l’ONU a notamment critiqué les condamnations sur la base de vagues accusations de terrorisme.

La nouvelle ville gouvernementale égyptienne – la « New Administrative Capital » remplace Le Caire

Urbanisme semi-moderne aux concepts dépassés ou modèles erronés ? En Égypte aussi, on construit à tour de bras de gigantesques ouvrages et d’infrastructure. Dans le cadre de l’agenda « Vision Egypte 2030« , la construction d’une nouvelle capitale administrative est en cours. Le pays, avec son canal de Suez, possède une importance stratégique pour le trafic maritime au niveau mondial et pour le transport de marchandises. Encadré dans le programme d’infrastructure chinois, de l’initiative One Belt et de la nouvelle route de la soie chinoise, l’Égypte bénéficie déjà d’investissements massifs.

C’est surtout la région métropolitaine du Caire, forte de plusieurs millions d’habitants, qui est confrontée aux problèmes d’un développement urbain chaotique. Pourras le projet de « nouvelle capitale administrative » permettre d’y remédier ? Le coût de la nouvelle ville administrative non loin du Caire est estimé à 60 milliards d’euros. Dans son article pour le RND, le journaliste Patrick Hoffmann présente en détail le projet et la mise en œuvre actuelle du quartier gouvernemental.

Même si le nom exact manque encore, un chantier gigantesque est déjà en cours à 50 kilomètres à l’est du Caire. Sans aucun rapport aux tendances de l’urbanisme moderne, des projets ordinaires sont mis en avant. L’aménagement urbain prévoit ainsi un immense aéroport international, des zones commerciales, des parcs de loisirs, hôpitaux, écoles, mosquées et logements pour plusieurs millions de personnes. La nouvelle capitale administrative doit devenir le nouveau cœur et le moteur économique du pays. Mais la question du futur, si le projet d’urbanisme de la nouvelle capitale serra vraiment au taquet du temps, reste ouverte.

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Quelle paysage urbain accompagnera la nouvelle capitale administrative de l’Egypte? (Photo symbolique : Urbanauth / VGO / 2020 / Paris)

En matière de mobilité, 2000 kilomètres de voies ferrées seront posés et 60 stations seront construites. D’Abu Simbel à Louxor, en passant par Alexandrie, Le Caire et la nouvelle capitale, le réseau ferroviaire est en cours d’extension. L’entreprise allemande Siemens a conclu le contrat historique 2022 et est responsable de la construction du réseau de transport.

Cependant, la construction de la nouvelle capitale suscite des résistances – la planification et la finalité sont sous le feu des critiques. Ainsi, le pays endetté ne peut déjà pas couvrir ses frais sans investissements étrangers. La construction d’un projet aussi gigantesque engloutit alors un nombre incalculable de ressources et risque d’avoir des répercussions à long terme sur l’économie et l’environnement.

Au cœur des critiques : des concepts d’urbanisme dépassés datant des années 70, ainsi qu’une approche territoriale discriminatoire, avec un réseau de mobilité inégalement développé, et une utilisation discutable des ressources en eau. Mais c’est surtout l’approche obsolète de l’urbanisme, avec ses grands boulevards et ses voies rapides, ainsi que la séparation des espaces de vie, de travail, de consommation et de loisirs dans différents quartiers, qui s’oppose aux approches contemporaines de l’urbanisme d’une ville productive où toutes les activités sont regroupées. Jusqu’à présent, on sait peu sur l’avancement de la nouvelle capitale administrative et il reste à voir si le projet de construction aboutira…

Mise en œuvre incertaine : l’Eko Atlantic City près de Lagos

Peu médiatisé et actuellement au point mort, l’Eko Atlantic City est à son tour un exemple d’urbanisme moderne sur le continent africain. De nouveaux logements devaient être construits sur une surface d’environ 25 kilomètres carrés et jusqu’à 15 kilomètres carrés devaient être construits dans la mer, en tant qu’extension de Lagos. « Eko » n’est pas synonyme d’écologie, comme pourrait le penser un lecteur, mais désigne bien le pédant yoruba de Lagos.

Le projet de construction, qui devait être réalisé avec le soutien financier et le savoir-faire de la Chine, est pour le moment au point mort. Mis à part d’énormes quantités de sable déversées et quelques bâtiments relativement peu nombreux, le projet de l’Eko Atlantic City ne semble pas s’achever. Les conséquences de la pandémie de Corona ont retardé le projet de construction et remettent en question son achèvement réaliste.

L’urbanisme moderne en Afrique a déjà fait la une des journaux récemment, lorsque de graves accusations de corruption ont été lancées sur le Congo dans les Congo Hold Up Leaks. Le site d’information francophone RFI a fait un reportage détaillé sur les liens financiers de l’ancien président Jospeh Kabila et avait également révélé certains projets immobiliers douteux à Kinshasa.

Déménagement à cause du changement climatique en Indonésie : la nouvelle capitale Nusantara

Cinq villes utopiques du futur. Quelle place pour la nature ? Fassade verdis verts dans une métropole paysage urbain
La nature sauvage de l’île indonésienne de Bornéo, dans le Kalimantan oriental, va probablement devoir céder la place à la construction de la nouvelle capitale, Nusantara. (Photo symbolique : Urbanauth / VGO / 2021 / Nature urbaine)

Temps difficiles pour l’État insulaire le plus peuplé. Pour la fâcheuse raison de la montée du niveau de la mer, l’actuelle capitale de l’Indonésie, Jakarta, doit déménager. Avec plus de 40 % de sa surface urbaine sous le niveau de la mer, la mégalopole n’a pas de belles perspectives. Mais les problèmes accumulés par le développement urbain chaotique de Jakarta – notamment le mitage du paysage, les embouteillages massifs, les quartiers informels, les inondations généralisées, l’absence d’eau potable et de traitement des déchets ainsi que l’affaissement des sols – ont pareillement conduit à la décision de déménager.

Ce nouveau départ doit permettre d’éviter les erreurs précédentes. La manière dont le déménagement se déroulera pour les dix millions d’habitants de la capitale reste ouverte. Il en va de même pour la région métropolitaine de Jakarta qui, avec ses 34 millions d’habitants, est l’une des plus grandes agglomérations urbaines du monde. Mais l’État insulaire d’Asie du Sud-Est est inévitablement confronté aux effets de la montée du niveau de la mer, ce qui ne laisse pas d’autre solution que de changer de lieux.

La nouvelle capitale Nusantara est en train de se développer sur l’île de Bornéo et devrait être inaugurée dès 2024. Le nom fait référence à « Wawasan Nusantara« , « la vision archipélagique indonésienne« . Cela correspond à la vision nationale de l’Indonésie en ce qui concerne ses citoyens, la nation et le territoire de la République d’Indonésie.

Même si le projet d’une nouvelle capitale avait déjà été évoqué par les gouvernements précédents, ce n’est qu’à partir de 2017 que le projet a pris de l’ampleur. En 2019, après un appel d’offres international, la proposition « Nagara Rimba Nusa » (« l’archipel des terres forestières« ) d’URBAN+ a remporté le concours. Cette proposition prévoit que 80 % de la mobilité soit assurée par les transports publics et par des itinéraires adaptés aux piétons et aux cyclistes.

La phase initiale consiste à viabiliser les terrains à bâtir et à construire les premiers équipements publics. Outre les leçons tirées du changement climatique, les expériences de la pandémie de Corona occupent également une place dans la mise en œuvre de la planification urbaine de Nusantara. Selon le site d’information Blomberg, les travaux de ce projet de construction de 34 milliards de dollars ont déjà commencé. Le financement, qui doit provenir en grande partie du secteur privé, constitue un obstacle pour le projet. Mais l’impact profond sur les réserves naturelles de Bornéo soulève aussi des questions quant à sa durabilité et la protection de l’environnement.

Villes utopiques au Japon : la Smart City de Toyota « Woven City »

Dernier de notre liste de cinq villes utopiques, ce pionnier de la smart city est incontournable : La Woven City de Toyota est un projet à la fois ambitieux et hautement technologique au Japon. Le 23 février 2021, le projet de construction d’un centre de mobilité innovant dans la ville de Susono, sur un ancien site de production automobile de Toyota, a été officiellement annoncé. Dans l’esprit de la culture japonaise, les valeurs traditionnelles et la technologie moderne jouent un rôle important dans le projet global. Avec le Mont Fuji derrière lui et un financement assuré, ce projet est prometteur.

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Urbanisme moderne contre futurisme – Ce qui perdura vraiment, révélera le temps. (Photo symbolique : Urbanauth / VGO / 2021 / Paris)

Les travaux, qui ont débuté l’année dernière, en sont encore à la viabilisation du terrain à bâtir. Les architectes seront ensuite impliqués dans la deuxième phase. Ce projet privé est principalement financé par Toyota Motor Corporation, l’un des plus grands constructeurs automobiles hors d’Europe. Afin de permettre une mobilité sûre et efficace, la logistique des marchandises sera séparée des transports personnels et publics et disposera de ses propres voies de circulation. Alors qu’une voie de circulation pour les systèmes de conduite automatisés est prévue en surface, le transport de marchandises serra souterrain. La compréhension originale de la mobilité a ici une signification sociale plus profonde dans l’entreprise. Ainsi, l’hydrogène doit être mis en avant en tant que source d’énergie. Avec une « plateforme Smart City », l’Internet des objets doit mettre en connexion l’espace urbain et la vie des citoyens. D’autres offres autour de la santé, de l’éducation et du travail complètent le concept holistique.

Et même si la surface et l’espace habitable relativement restreint font de la Woven City la plus petite des utopies de l’urbanisme moderne, c’est peut-être justement la faisabilité du projet qui lui donne son attrait et sa crédibilité. En matière de futurisme, l’imaginaire de ville hautement mobile nourrit des ambitions aussi fortes que les autres projets de construction présentés. Contrairement au projet de ville intelligente de Google à Toronto, au Canada, qui a été abandonné, Toyota reste actuellement le développeur le plus prometteur de ville intelligente avec Woven City.

L’article a été mis à jour le 04/05/2023. De nouvelles informations sur Neom ont été ajoutées à la section correspondante.
Source : The Guardian / AFP in Genevia « UN rights experts denounce planned Saudis execution of megacity opponents » / 03/05/2023

Le danger du plomb dans l’environnement : un enfant sur trois dans le monde est concerné

Le danger du plomb dans l’environnement : un enfant sur trois dans le monde est concerné

Plomb dans l’environnement. Dans son rapport « The toxic truth » de 2020, l’UNICEF constate, en collaboration avec l’organisation « Pure Earth« , qu’un enfant sur trois dans le monde souffre des manifestations de l’intoxication au plomb. Ce sont surtout les pays en développement qui sont touchés. L’exposition au plomb peut entraîner des troubles neurologiques, cognitifs et physiques à vie. Outre l’industrie, le recyclage inapproprié des batteries de voiture et les sols contaminés sont responsables de la pollution de l’environnement. Les causes culturelles se retrouvent entre autres dans les épices contaminées, les poteries traditionnelles et les cosmétiques. Mais néanmoins, les pays industrialisés comme les États-Unis d’Amérique sont également concernés : La présence de plomb dans l’eau potable y nécessite le renouvellement des conduites d’eau.

Le plomb dans l’environnement : un danger pour l’humain

Les effets du plomb sur la santé sont immenses. L’exposition au plomb pendant l’enfance est associée à des problèmes de santé mentale et de comportement troubles, ainsi qu’à une augmentation de la criminalité et de la violence. Toute ingestion de plomb dans l’organisme est dangereuse pour la santé. D’autres conséquences graves pour la santé sont un risque accru de lésions rénales et de maladies cardio-vasculaires plus tard dans la vie. La valeur d’alerte des Nations unies est de 5 microgrammes de plomb par décilitre de sang (µg / dl). À partir de cette valeur, il y a déjà une perte du quotient intellectuel. Selon l’UNICEF, des troubles fonctionnels du cerveau apparaissent à des taux de plomb plus élevés (>90 µg / dl). À partir d’une valeur de 150 µg / dl, la mort survient par empoisonnement au plomb.

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Des friches industrielles contaminées sont également responsables de la présence de plomb dans l’environnement. (Foto symbolique / Pixabay / CC0))

Les gens peuvent être informés des dangers du plomb afin qu’ils puissent se protéger et protéger leurs enfants. Les investissements portent leurs fruits : une meilleure santé, une productivité accrue, des quotients intellectuels plus élevés, moins de violence et un avenir meilleur pour des millions d’enfants à travers le monde.

Richard Fuller – NGO Pure Earth

La présence de plomb dans l’environnement nuit à l’ensemble de la société. Outre la perte de productivité, il entraîne des coûts pour le système de santé et peut ainsi peser sur tout un pays. Dans son rapport, l’UNICEF estime que 815 millions d’enfants dans le monde sont touchés par l’intoxication au plomb. Ces cas sont toutefois inégalement répartis dans le monde. Les continents asiatique et africain sont les plus touchés. Les pays à revenu faible ou moyen supportent le fardeau le plus lourd. La carte de la NGO Pure Earth permet de suivre cette situation pays par pays :

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Plomb dans l’environnement. Outre l’industrie, le recyclage inapproprié des batteries automobiles est également responsable de l’augmentation des taux de plomb. (Photo symbolique / Pixabay / CC0)

Saturnisme d’une ville : le cas de Bajos de Haina

Située dans la province de San Cristobal de la République dominicaine, la commune de Bajos de Haina représente le cœur industriel de l’État insulaire. Les usines et les raffineries sont des employeurs importants pour la population locale. Cependant, avec la croissance de l’industrie, l’impact sur l’environnement s’est par ailleurs aggravé. Les habitants de cette commune de 120 000 habitants sont particulièrement touchés par la pollution industrielle. En 2006, la ville a reçu le nom peu glorieux de « Tchernobyl dominicain« . Plus de 90% des habitants de Bajos de Haina qui ont été testés ont présenté des taux élevés de plomb dans le sang.

En 2000, le ministre dominicain de l’Environnement a déclaré Haina comme zone nationale d’intérêt majeur. Quelques années auparavant, 146 enfants ont été testés pour l’intoxication au plomb. Avec une moyenne de 79 µg / dl, leur taux de plomb dans le sang était extrêmement élevé. C’est surtout un site de recyclage de batteries au plomb abandonné dans le quartier de Paraiso de Dios de la commune qui a attiré l’attention. Ceux qui pouvaient se le permettre ont déménagé. À partir de 2008, d’importants travaux ont été entrepris pour nettoyer le site. Mais à un autre endroit, le prochain pollueur a déjà fait son apparition.

« Cette pollution nous tue ici. Plus les usines se développent, plus nous tombons malades. »

Elizabeth Mota, interview avec Aljazeera / 2021 / « No safe place: Lead poisoning in the dominican republic« 

Dans son article « No safe place : Lead poisoning in the dominican republic », Aljaazera révèle d’autres pollutions environnementales par le plomb dans le quartier de Los Desamparados de Haina. Sous un nouveau nom, l’entreprise VERI s’est re-installée dans la zone industrielle – et a poursuivi le recyclage des batteries. Dès 2018, des taux élevés de plomb ont été détectés dans l’air et, un an plus tard, dans le sang des habitants des environs. Par la suite d’un audit environnemental réalisé en 2020 une mauvaise gestion des eaux de pluie polluées sur le site a été révélé. Aucun changement positif n’est en vue pour les habitants de Los Desamparados et Bajos de Haina.

USA : le plan d’infrastructure qui vise à assurer la résilience des États-Unis à l’avenir

USA : le plan d’infrastructure qui vise à assurer la résilience des États-Unis à l’avenir

États-Unis d’Amérique. Aux États-Unis, un plan d’infrastructure bipartisan a été adopté par le président Biden. En novembre 2021, le Congrès du pays a validé le plan d’infrastructure. Au total, 1,2 billion de dollars américains seront investis dans l’infrastructure obsolète du pays au cours des prochaines années. Nous vous expliquons en quoi consiste le plan d’infrastructure de Biden et où cet argent sera investi.

Ce plan d’infrastructure, également connu sous le nom de « Bipartisian Infrastructure Deal« , a fait l’objet de discussions passionnées pendant près d’un an. Mais l’argument de rénover les infrastructures malgré un endettement élevé et de mieux préparer les villes au changement climatique a finalement prévalu. Outre la rénovation des routes et, entre autres, des 45.000 ponts nécessitant des réparations, une grande partie des fonds sera investie dans la mobilité. Mais aussi le renouvellement des conduites d’eau et la gestion de l’eau, ainsi que le nettoyage des « superfund-sites« , des sites contaminés par des déchets anciens, comme par exemple d’anciennes usines, l’exploitation minière ou des décharges illégales.

États-Unis : qu’est-ce que le plan d’infrastructure de Biden ?

Mobilité – transports en commun

Le train Amtrak traverse la steppe, transport longue distance, mobilité États-Unis Le plan d'infrastructure de Biden
Plus de bus et de trains : un train emblématique d’Amtrak transporte des personnes au loin. (Foto: pxhere / CC0 Public domain)

Une enveloppe de 66 milliards de dollars américains doit permettre de renouveler les transports publics. Parmi les mesures prévues, le parc de bus sera renouvelé et remplacé par des alternatives neutres en termes d’émissions de CO₂. En outre, des fonds seront mis à la disposition des circonscriptions scolaires afin qu’elles puissent investir dans des bus scolaires sans émissions et à faibles émissions. L’abandon de la voiture au profit des transports publics est un pas vers une mobilité mieux accessible. L’augmentation de la mobilité en matière de transports communs apporte une contribution importante à une plus grande justice sociale, tandis que les émissions de CO₂ sont réduites à long terme.

Transition vers l’électromobilité

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Infrastructure nord-américaine : autoroutes à plusieurs voies et gratte-ciel. (Foto: Jaysen Trevino/ CC-BY 2.0 / Chicago / 2010)

Mit 7,5 Milliarden Dollar soll die Elektromobilitätswende vorangetrieben werden. Dabei planen die USA in Bidens Infrastrukturplan ihr erstes, nationales Netz an Ladestationen für E-Autos. Neben dem Ausbau der städtischen Infrastruktur, sollen dabei auch Ladestationen an den Highway-Korridoren entstehen, um längeres Reisen zu erleichtern. Die USA entscheiden sich in ihrer Elektromobilitätswende bewusst für E-Autos, statt wie die EU, welche auch Alternativen wie Wasserstoff als zukunftsfähig erachtet.

7,5 milliards de dollars doivent servir à faire avancer le tournant de la mobilité électrique. Dans le cadre du plan d’infrastructure de Biden, les États-Unis prévoient leur premier réseau national de stations de recharge pour voitures électriques. Outre le développement de l’infrastructure urbaine, des stations de recharge seront également installées le long des corridors autoroutiers afin de faciliter les longs trajets. Dans le cadre de leur transition vers l’électromobilité, les États-Unis optent délibérément pour les voitures électriques, contrairement à l’UE qui considère que les alternatives telles que l’hydrogène sont pareillement porteuses d’avenir.

Le plan d’infrastructure de Biden pour les États-Unis : modernisation et résilience

Dans le but de maintenir la compétitivité des États-Unis, les ports et les aéroports doivent aussi être modernisés. Pour remédier aux retards de réparation et d’entretien, ainsi que pour adapter les infrastructures de transport adjacentes aux exigences actuelles et futures, celles-ci seront subventionnées à l’échelle nationale à hauteur de 17 milliards et 25 milliards de dollars respectivement.

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Même besoin de modernisation : les routes et les ponts aux États-Unis. (Symbolfoto: Andrew Jameson / Wikimedia / 2010 / Flint, MI)

En matière de climat et de résilience urbaine, le plan d’infrastructure de Biden représente le plus grand investissement de l’histoire des États-Unis. Le changement climatique est officiellement reconnu comme une menace pour les infrastructures et les villes. C’est pourquoi 50 milliards de dollars seront consacrés à la prévention des sécheresses, de la chaleur et des inondations. Mais la modernisation des conduites d’eau et de la gestion de l’eau est également au premier plan. Ainsi, toutes les conduites d’eau contenant du plomb du pays seront remplacées. 55 milliards de dollars américains devraient ainsi permettre de lutter contre la crise américaine de l’eau. Environ dix millions de citoyens américains sont concernés par un accès à l’eau insalubre. Les peuples indigènes, les populations discriminés et les territoires défavorisés doivent aussi bénéficier de ce plan d’infrastructure.

Mais il se passera aussi beaucoup de choses en matière de protection de l’environnement dans les années à venir aux Etats-Unis. Il est prévu de débloquer 21 milliards de dollars américains pour le nettoyage des friches industrielles et des « superfund sites« . Assez pour réparer au moins quelques-uns des péchés écologiques nord-américains.

Le plan d’infrastructure pour que les États-Unis restent résilients

Enfin, le plan d’infrastructure de Biden contient aussi un engagement fort en faveur des énergies renouvelables et de l’extension nécessaire du réseau électrique. En outre, des fonds seront alloués à la recherche afin de promouvoir la flexibilité et la résilience de l’infrastructure. Au total, 65 milliards seront investis dans ce domaine.

Le plan d’infrastructure de Biden est un projet ambitieux visant à moderniser les infrastructures obsolètes des États-Unis. Il s’agit d’une mesure attendue depuis longtemps pour garantir l’accès à l’eau potable. Mais c’est surtout l’engagement en faveur de l’augmentation des énergies renouvelables et du tournant de la mobilité électrique qui mérite d’être souligné. L’abandon du pétrole comme moteur de l’économie au profit de la mobilité électrique marque une étape importante pour les développements futurs en Amérique du Nord.

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